Interview

INTERVIEW - Anthony SCARAMOZZINO

INTERVIEW - Anthony SCARAMOZZINO
Bonjour Anthony et merci de prendre le temps de répondre à nos questions. Pour commencer, pourrais-tu nous parler un peu de toi, de ta formation, et de tes débuts dans le monde du football ?

Bonjour, je m'appelle Anthony Scaramozzino, j'ai 38 ans, et je suis actuellement défenseur central à l'Evian Thonon Grand Genève. Pour en dire un peu plus sur moi, j'ai commencé le football à l'âge de 5 ans à l'USONAC, puis j'ai évolué au sein d'un important club amateur de Nice, le Cavigal de Nice. À l'âge de 13 ans, j'ai rejoint l'OGC Nice, où j'ai effectué toute ma préformation et formation jusqu'à la signature de mon premier contrat professionnel en Ligue 1 avec Nice, marquant ainsi ma première entrée en jeu en 2004.

 

Tu as été formé au Cavigal de Nice et tu as rejoint l'OGC Nice à 13 ans. Peux-tu nous partager une anecdote ou un souvenir marquant de cette période de ta carrière ?

Tu as été formé au Cavigal de Nice et tu as rejoint l'OGC Nice à l'âge de 13 ans. Peux-tu nous partager une anecdote ou un souvenir marquant de cette période de ta carrière ?
Effectivement, j'ai intégré l'OGC Nice à l'âge de 13 ans. En ce qui concerne une anecdote particulière, je n'en ai pas vraiment. Mon arrivée à l'OGC Nice s'est faite d'une manière un peu inhabituelle, car je ne suis pas entré dans le club suite à une détection ou à l'approbation d'un recruteur. En fait, j'ai rejoint le club pour retrouver mes amis du collège qui évoluaient dans l'équipe 4 des moins de 13 ans à l'OGC Nice. Tout a commencé lors d'un tournoi avec le Cavigal, où le coach de l'équipe 4 de l'OGC Nice m'avait apprécié. Il m'a ensuite recruté l'année suivante, et c'est ainsi que j'ai intégré l'OGC Nice, non pas par le biais d'une détection, mais plutôt en rejoignant mes copains.
En ce qui concerne les souvenirs marquants de ma formation niçoise, je retiens particulièrement mon titre de champion de France en moins de 18 ans. L'année précédente, nous avions atteint les finales de la Gambardella et du championnat en moins de 17 ans, malheureusement perdant contre Rennes en championnat de France et contre Nantes au Stade de France sur un score de 1-0. La finale de la Coupe de France opposait Lorient à Bastia. Je garde également en mémoire mes premières sélections en équipe de France, des moins de 17 ans jusqu'aux espoirs.

Après des débuts comme défenseur central, tu as été repositionné comme latéral gauche. Comment cette transition a-t-elle influencé ton style de jeu et ta carrière par la suite ?
En effet, c'est exact. J'ai été formé en tant que défenseur central, mais lors de mon passage avec les professionnels, j'ai été repositionné en tant que latéral gauche. À cette époque, Gernot Rohr considérait que j'étais un peu petit, faisant à peine 1m78/80. Maintenant, je mesure 1m82 sur la pointes des pieds ! C'est ainsi qu'il m'a repositionné en tant que latéral gauche. À cette époque, le poste de latéral évoluait, et l'accent était mis sur les contres-attaques. Ma principale qualité même si c’est un peu moins aujourd'hui, était ma vitesse, ce qui était idéal pour ce rôle, surtout au début des années 2000, lorsque le poste de latéral est devenu vraiment axé sur les contres-attaques.
Cette transition a influencé mon style de jeu dans le sens où j'ai dû travailler davantage sur mes centres. En tant que défenseur central, les relances sont souvent courtes ou des diagonales dans l'espace ou sur le joueur. Cependant, en tant que latéral gauche, le focus était vraiment mis sur la qualité de mes centres. À mon arrivée dans le groupe professionnel, des joueurs tels que Cyril Rool, Bill Tchato et Cyril Jeunechamp occupaient ce poste, et ils m'ont beaucoup aidé à perfectionner la qualité de mes centres.

 

Tout au long de ta carrière, tu as connu plusieurs clubs, de Nice à Lens en passant par Sedan et d'autres, notamment à l’étranger. Peux-tu nous parler des moments forts et des enseignements que tu as tirés de ces différentes expériences ?

Chacune de mes expériences dans différents clubs a été marquante, car arriver dans un nouveau club demande de se faire sa place et de prouver au coach qui vous a choisi que vous avez votre légitimité au sein de son équipe. J'ai eu la chance de travailler à l’étranger, côtoyant des internationaux portugais, chypriotes, espagnols, et donc des entraîneurs d'horizons divers. Que ce soit avec des entraîneurs français tels que Antonetti, Gourcuff, Kambouaré, Casanova, qui représentent l'élite en France, ou avec des entraîneurs espagnols, chypriotes, ou même pendant mon prêt en Angleterre. Ainsi, on apprend de chacun, que ce soit avec des coéquipiers, des entraîneurs, ou même avec une équipe.
On dit souvent que les relations avec les joueurs ou les entraîneurs peuvent être plus ou moins bonnes, mais que cela se passe bien ou mal, il y a toujours des leçons à tirer. On apprend constamment de toutes ces expériences, ce qui est bénéfique pour la suite. C'est peut-être cette ouverture d'esprit qui me permet de perdurer dans le long terme.

 

En 2017, tu rejoins l'UNFP FC, regroupant des joueurs sans contrat cherchant un club pour la saison suivante. Comment as-tu vécu cette période et quels enseignements en as-tu tirés ?

Après la fin de mon contrat à Lens, j'ai effectué mon stage à l'UNFP FC. Cette expérience a été incroyable pour moi. À mes débuts en professionnel, certains ne parlaient pas favorablement de cette période, car elle était considérée comme compliquée, avec des joueurs en fin de contrat cherchant un club, parfois perçus comme disponibles à moindre coût ou comme la dernière option. Cependant, l'UNFP a depuis fait des progrès considérables. Ils ont désormais mis en place une structure comparable à une préparation de club professionnel, avec un staff composé d'entraîneurs diplômés BEPF, d'un kinésithérapeute, d'un préparateur physique, et d'installations à Paris, comprenant une salle de musculation et un terrain d'entraînement.
Pour moi, cela a été un passage bénéfique, avec des relations humaines formidables, surtout avec des joueurs que je connaissais pour la plupart. J'ai côtoyé des joueurs de mon âge, d'autres que je connaissais déjà, ainsi que des jeunes professionnels. C'était une expérience incroyable qui m'a permis de rebondir au Stade Lavallois après seulement deux semaines de préparation avec l'UNFP. J'ai eu l'occasion de croiser des joueurs que je connaissais ou que j'avais affrontés sur le terrain, mais l'encadrement et le staff étaient incroyables, avec mes coachs Ghislain Printant et Aziz Ben Askar. Je recommande vivement cette expérience aux joueurs qui se trouvent dans cette situation, bien que complexe. Cela permet non seulement de ne pas s'entraîner seul, mais aussi de relever de nouveaux défis en groupe. Je le recommande vivement.

 

Tu as été délégué syndical de l'UNFP au Stade Lavallois et à Boulogne. Peux-tu nous parler de ton engagement syndical et de son importance dans le monde du football ?

Tu as été délégué syndical de l'UNFP au Stade Lavallois et à Boulogne. Peux-tu nous parler de ton engagement syndical et de son importance dans le monde du football ?
Oui, j'ai été délégué, de manière plus ou moins officielle, car je faisais partie des anciens du vestiaire après mon passage à l'UNFP. Ils ont toujours été présents depuis le début de macarrière, se présentant aux clubs lors de leur tournée estivale, tant auprès des effectifs professionnels que des centres de formation. En tant qu'ancien joueur, plus on avance en âge, plus on connaît les différents collaborateurs travaillant dans les régions. Ayant eu la chance de parcourir la France de long en large, j'ai à peu près connu tous les membres de l'UNFP. Pour moi, l'engagement envers le syndicat est naturel, car il est le numéro un en matière de protection des joueurs.
Même s'ils sont un peu moins présents en N2, car ils ont déjà les effectifs de Ligue 1, Ligue 2 et National à superviser, cela ne m'empêche pas de prendre des nouvelles. Si nous avons besoin d'eux à notre échelon, que ce soit pour des motifs divers, nous pouvons toujours faire appel à eux. Surtout compte tenu de mon âge et de ma situation en termes de reconversion, il est naturel que je sois engagé au sein de l'UNFP. Je n'ai même pas besoin de faire leur promotion, car ils me suivent depuis 20 ans, et nous avons collaboré, que ce soit pour des diplômes à passer ou pour des questions liées à l'UNFP. C'est quelque chose de naturel pour moi

 

En plus de ta carrière de joueur, tu as entamé des démarches pour te préparer à l'après-carrière. Peux-tu nous en dire plus sur cette initiative et sur tes projets futurs, notamment en tant qu'entraîneur ?

Bientôt 39 ans, mais c'est à partir de mes 30 ans, lors de mon passage à l’UNFP, que j'ai réalisé qu'il était nécessaire de m'investir sérieusement dans un projet de reconversion. Ainsi, après mon passage à l’UNFP et mon arrivée à Laval, j'ai entamé un Diplôme Universitaire de Gestion des Organisations Sportives (DUGOS). Ce diplôme permet de comprendre toutes les subtilités du métier de directeur sportif. J'étais inscrit à l'université de Lyon pendant 2 ans, suivant les cours par correspondance avec 8 modules à valider, un mémoire à rédiger, et une soutenance à réaliser à l’INSEP. C'est mon premier diplôme dans cette perspective.
Actuellement à Thonon, je profite de parcourir les différentes catégories et d'échanger avec les coachs et éducateurs afin d'entamer l'année prochaine, ou dans deux ans, le BEF, mon premier diplôme d'entraîneur. Mon objectif à la fin de ma carrière est de me former pendant que je joue, mais surtout de demeurer dans le monde du football. Que ce soit en tant que directeur sportif ou même en tant qu'entraîneur des féminines. Je collabore avec l'entraîneur qui dirige l'équipe de ma fille, donc j'interviens sur les séances aussi bien pour les féminines que pour mon fils.
Après, je compte me concentrer plus sérieusement en passant mon BEF, et ainsi décider si je préfère entraîner des seniors ou m'orienter vers la formation, que ce soit chez les garçons ou chez les filles. Cette décision viendra naturellement lorsque je passerai mes diplômes.

 

En tant que joueur, tu as évolué dans plusieurs championnats, de la Ligue 1 à la National 2. Comment décrirais-tu les différences de niveau et au quotidien entre ces différentes compétitions ?

Je pense qu'il y a une énorme différence entre la Ligue 1 et les divisions inférieures, que ce soit la Ligue 2, la National, ou les niveaux N2/N3. Cependant, dans les quatre premières divisions en France, pratiquement toutes les équipes ont un staff technique développé, comprenant des entraîneurs, des entraîneurs adjoints, des entraîneurs des gardiens et des préparateurs physiques. Ainsi, aujourd'hui en N1/N2, on n'a pas de métier à côté, du moins pour Thonon. C'est une expression, mais pour Thonon, le football est notre métier à temps complet. Nous nous entraînons le matin, parfois deux fois par jour, mais nous nous consacrons entièrement au football. Personne ne travaille à côté.
Je pense que la mentalité de travail est la même, car il y a beaucoup d'anciens pros qui évoluent dans ces catégories. Cependant, ce qui fait la différence entre un bon joueur ou un joueur professionnel et un joueur de haut niveau, c'est la lecture du jeu, la compréhension du football, le QI football, les prises d'informations avant, les décisions de jeu. C'est cela qui fait la différence, plus que le travail en lui-même. Ayant évolué dans les quatre divisions, même aujourd'hui en N2, je travaille aussi intensément que physiquement, que ce soit aux entraînements ou à la préparation physique, que lorsque j'étais à Lens ou à Nice, par exemple.
Cependant, c'est l'intelligence de jeu du joueur qui, je pense, détermine s'il franchit un cap ou non. Sur les capacités athlétiques et physiques, entre un joueur de Ligue 1 et un joueur de N2 aujourd'hui, je pense qu'il y a très peu de différence. Il y a des joueurs dans mon effectif qui atteignent le palier 21/22 au test Vameval, ce que des joueurs de Ligue 1 ne font pas, par exemple (et que moi-même je n'ai jamais pu faire). Je pense que c'est le QI football qui fait la différence entre un bon joueur et un très bon joueur.

 

Tu es actuellement engagé avec Thonon Evian en National 2. À 38 ans, qu'est-ce qui te motive à continuer à jouer et quelles sont tes aspirations pour cette saison ?

Ce qui fait qu'aujourd'hui, à 38 ans, c'est que j'ai toujours le plaisir et l'envie d'aller m'entraîner, même pendant cette période où les températures sont négatives, avec beaucoup de vent, de la pluie, parfois de la neige. En tant que compétiteur, j'aime le football, mais surtout parce que je suis un compétiteur, je pense. J'apprécie me mesurer à des jeunes de 19/20 ans, car c'est le cas dans notre effectif, et leur prouver que j'ai encore les capacités d'être performant. C'est le fait que je sois un compétiteur qui me maintient à ce niveau-là et me pousse à me lever tous les matins pour aller m'entraîner. Ainsi, être un compétiteur a toujours été ma marque de fabrique, et c'est ce qui fait que, à 38 ans, j'arrive à durer et surtout à toujours être performant.
Chaque année, mes objectifs et aspirations sont les mêmes : prendre soin de moi, notamment en raison de mon âge, que ce soit avant ou après les séances, pour éviter au maximum les blessures et être le plus souvent présent sur les terrains, que ce soit aux entraînements ou en match, et être performant. Au niveau des objectifs individuels, c'est cela, être performant et être le plus possible sur le terrain lors des matchs et des entraînements. Mais aussi donner le meilleur de moi-même et apporter à mes coéquipiers. Sur le plan collectif, cette année, nous avons des ambitions élevées. Nous espérons nous battre dans la première partie de tableau en fin de saison et pourquoi pas espérer un bonus.

 

En revenant sur tes années en équipe de France espoirs, peux-tu partager une expérience marquante ou un moment particulier que tu as vécu avec cette équipe ?

Le souvenir marquant, je pense que c'est ma première compétition officielle, en l'occurrence les championnats d’Europe en Ukraine avec les U17/U18. C'était ma première compétition officielle après avoir participé aux rassemblements et aux matchs amicaux, sachant que j'étais passé par les pré-France à l'époque, une sélection initiale de 50 joueurs, puis réduite à 30, avant de former le groupe final de 22 joueurs pour les championnats d’Europe. Pour moi, le moment le plus marquant était ma première titularisation en compétition officielle de championnat d’Europe. C'était un événement significatif, car bien que j'aie participé aux matchs amicaux et aux préparations, cette titularisation dans une compétition officielle a laissé une marque indélébile.
Pouvoir évoluer, entre guillemets, avec les meilleurs joueurs de ma catégorie d'âge était une expérience exceptionnelle. Parmi eux, il y avait des joueurs tels que Jimmy Briand, Carl Medjani, Sissoko, Gaël Clichy, Alexis Thébault, Kevin Lejeune, tous des joueurs qui ont connu d'excellentes carrières en Ligue 1. Avoir eu la chance, à cet âge-là, de côtoyer des joueurs de cette qualité était vraiment spécial.

 

Avec plus de 250 matches au cours de ta carrière, quelles sont tes aspirations et projets pour les années à venir, que ce soit sur ou en dehors du terrain ?

Aujourd'hui, avec l'expérience que j'ai acquise, à l'instant T, mes objectifs à court et moyen terme sont de transmettre mon expérience aux plus jeunes, de les guider, de les aider à grandir et à évoluer. Cela s'applique autant à Thonon qu'aux équipes dans lesquelles j'ai évolué par le passé, où j'ai côtoyé des joueurs qui évoluent aujourd'hui, que ce soit en Ligue 1 en France ou à l'étranger. Mon objectif, entre guillemets, est d'apporter ma contribution, même si c'est une petite pierre, un tout petit caillou, en les guidant aujourd'hui et à l'avenir.
Envisageant peut-être une carrière d'entraîneur, je souhaite utiliser toutes ces expériences, me remémorer tout ce qui s'est passé au cours de ma carrière, que ce soit les aspects positifs ou négatifs, les bonnes ou mauvaises expériences, ce que je n'ai pas apprécié en tant que joueur. L'idée est d'essayer de reproduire ce qui était positif, d'éviter des conflits avec les joueurs à l'avenir, et de savoir gérer différentes situations, que ce soit dans la gestion d'équipe au quotidien ou dans les séances d'entraînement. Ainsi, l'objectif est de tirer parti de toutes ces expériences pour les appliquer dans le futur, afin de ne pas répéter les erreurs que j'ai pu commettre ou les choses que je n'appréciais pas en tant que joueur. C'est une manière de trouver ma personnalité et mon style de coaching.

 

De nombreux athlètes utilisent des produits d'optimisation de la performance tels que les chaussettes de performance antidérapantes, les pistolets de massage, ou même des techniques comme la cryothérapie. Peux-tu nous parler de ton expérience avec ce type de produits ou de ces méthodes de récupération, de ton ressenti sur leurs évolutions et comment ils ont potentiellement influencé ta performance et ta récupération tout au long de ta carrière ?

C'est vrai qu'au cours de notre carrière, nous sommes amenés à utiliser, dans les différents clubs, différents types de produits en fonction des infrastructures disponibles. Cela concerne aussi bien les produits alimentaires que les boissons énergétiques, le matériel de récupération, la cryothérapie, les dispositifs tels que le Compex, les bottes de récupération, ainsi que les kinésithérapeutes avec diverses machines telles que les ultrasons, le laser, etc. Je pense que cela a beaucoup évolué et est aujourd'hui plus accessible à chaque joueur en fonction de son budget et du niveau auquel il évolue. Même des produits tels que les pistolets de massage ou les bottes de récupération sont désormais accessibles aux joueurs qui ne sont pas professionnels, qu'ils évoluent en National, N2, N3, etc.
À l'époque, c'était réservé aux clubs de haut niveau. Lorsque j'étais au club de Ligue 1 à Nice, il était difficile pour nous d'acheter un Compex. Je pense que mon premier Compex, le Compex Sport Elite, je l'ai acheté à Sedan parce que notre kiné avait des bons plans à l'époque. Plus de dix ans après, je l'ai toujours à la maison et il me suit partout. La différence entre mes débuts au début des années 2000 et maintenant, c'est que c'est beaucoup plus accessible pour un joueur de s'équiper en produits de récupération. Au moins la base, que ce soit un Compex, des bottes de récupération, des chaussettes de récupération, etc. À notre époque, nous utilisions les chaussettes BV Sport qui faisaient le tour des clubs, et si nous avions la chance d'avoir un Compex (car cela coûtait entre 800 et 900 euros), c'était déjà considéré comme un investissement important. Aujourd'hui, c'est plus abordable, ce qui est bien.
On observe que les joueurs peuvent désormais travailler sur leur prévention et faire leurs propres soins de récupération en dehors des séances au club. C'est un progrès significatif. En ce qui concerne les compléments alimentaires et les boissons énergétiques, j'ai toujours connu cela. Maintenant, il existe des packs permettant de préparer ses propres boissons énergétiques pour la semaine ou la journée afin de s'hydrater correctement. Je trouve cela excellent que des entreprises se lancent dans ce domaine, car cela offre aux joueurs plus de choix et des prix plus abordables.

L'équipe ELITE STEP souhaite remercier Anthony pour sa disponibilité et la qualité de ses réponses.

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